ASSOCIATION FÉCAMP TERRE-NEUVE
Histoire & Patrimoine
Yannique Cadiou-Delabos Fécamp terre du fisc, approche toponymique
Etienne Auzou Le patrimoine foncier et immobilier de l'Abbaye de la Trinité de Fécamp à la fin de l’Ancien Régime
Michèle Schortz Témoignages sur quelques quartiers de Fécamp au début du siècle dernier
Léonce Bennay Octrois et marché à Fécamp
Marie-Hélène Desjardins Les phares de Fécamp : trois lumières sur la mer
Jean Pollet Le mystère du lancement de l’Étoile
Florence Levert Rôles complémentaires de la Goutte de Lait et du musée de l’Enfance, briser l'interdit d'une connaissance trop précise du corps
Dossier : Le hareng
Jacques Levêque de Pontharouart La pêche harenguière à Fécamp au 16e siècle
Etienne Bernet King herring - Aperçu de mille ans de pêche au hareng à Fécamp
Yann Gobert-Sergent Fécamp au 18e siècle : l'essor du smogglage face au déclin de la pêche harenguière
Alphonse Karr Les harengs de l'empereur
Michel Coppin Le bouffi
Jean-Pierre Girardin - Eugène Marchand Analyse des saumures de hareng et de leur emploi en agriculture
SOMMAIRE :
Éditorial
Certes, le nom même de notre association cache mal notre passion pour l'histoire de la pêche morutière. Pourtant, longtemps occultée par celle de la pêche à la morue, l'histoire de la pêche au hareng n'est pas moins intéressante, et retrouve peu à peu la place qui lui revient de droit.
Déjà évoquée en 1997, dans les Annales du Patrimoine n° 4, par un gros dossier sur les boucanes et les saurisseries, nous y consacrons cette année un nouveau dossier qui évoque principalement les temps anciens, XVIe et XVIIIe siècles. D'autres pages restent encore à écrire sur cette activité qui fut primordiale pour le port de Fécamp.
C'est pourquoi, parallèlement à ces Annales, l'Association Fécamp Terre-Neuve publie cette année, sous le titre Les hommes de Balmasc, les souvenirs de Philbert Bourdon, « radio » sur les derniers drifters fécampois, qui nous livre un témoignage essentiel sur cette pêche.
Depuis les premiers moines (qui furent aussi, plusieurs articles des Annales l'ont montré, les premiers gestionnaires du port) jusqu'aux derniers marins du « grand métier » de la pêche hauturière, l'histoire de Fécamp mérite, croyons-nous, d'être écrite.
De même, le patrimoine de la cité, de l'abbatiale aux ex-voto de la chapelle des marins, mérite un meilleur sort que l'ancienne église Saint-Ouen, le colombier de Briqueville et autres boucanes, inconsidérément détruits ces dernières années. Pensons dès maintenant au devenir des bâtiments anciens de l'hôpital et à leur conservation, pour que Fécamp n'exhibe pas un label « Ville d'art et d'histoire » vidé de son sens !
L'avenir de notre ville ne dépend-il pas, pour une grande part, de ce que le passé lui a légué ?