ASSOCIATION FÉCAMP TERRE-NEUVE
SOMMAIRE
HISTOIRE & PATRIMOINE
LA GARDE NATIONALE FÉCAMPOISE
1790-1848
SIMON LEVACHER
LES DÉCORS PEINTS
DE L’ÉGLISE SAINT-ÉTIENNE
Troisième et dernière partie :
Casimir, Charles, et Auguste
MARIE-HÉLÈNE DESJARDINS
1913, LA LOI DES MONUMENTS HISTORIQUES
100 ans de protection et un peu plus
VIRGINIE SAMPIC
D O S S I E R
ACTIVITÉS & ARCHITECTURES PORTUAIRES
COMMERCE, PÊCHE ET TRAFIC
A FÉCAMP 1765-1790
nouvelles perspectives
CHRISTIAN PFISTER
DU REDRESSEMENT DU PORT DE FÉCAMP A LA VEILLE DE LA RÉVOLUTION
l'enquête d'Antoine Chardon, commissaire général des Pêches, en 1782
YANN GOBERT-SERGENT
L’AVIATEUR ANDRÉ TAURIN
armateur fécampois
ÉTIENNE BERNET
UNE GARDE-ROBE POUR UN DANDY
variations de la voilure d’un grand dundee
MARC CONSTANTIN
DE FÉCAMP A ISMAÏLIA
un chalet en Égypte
PIERRE-ANTOINE DUMARQUEZ
UNE CONSTRUCTION MÉCONNUE
DE CAMILLE ALBERT
le bâtiment de la morgue sur le Grand Quai
CÉLINE MESNARD
CODEXNOR
l’exportation de la morue à Fécamp dans les années soixante, témoignage de la secrétaire
ANNE-MARIE HENRY
ÉDITORIAL
A N N I V E R S A I R E S
Centenaire de la loi sur les monuments historiques
« …une loi pour les monumens (sic), une loi pour l’art, une loi pour la nationalité de la France, une loi pour les souvenirs, une loi pour les cathédrales, une loi pour les plus grands produits de l’intelligence humaine, une loi pour l’œuvre collective de nos pères, une loi pour l’histoire, une loi pour l’irréparable qu’on détruit, une loi pour ce qu’une nation a de plus sacré après l’avenir, une loi pour le passé, cette loi juste, bonne, excellente, sainte, utile, nécessaire, indispensable, urgente … » (Victor Hugo, « Guerre aux démolisseurs ! » in Revue des Deux Mondes, tome 5, 1832)
La loi relative aux monuments historiques a été adoptée par la Chambre des députés le 20 novembre 1913 sur le rapport de Théodore Reinach, député de la Savoie, et promulguée le 31 décembre 1913. Cette loi, qui est l'une des plus anciennes en ce domaine dans le monde, est souvent prise pour modèle. Fondement de la protection et de la conservation du patrimoine français, elle maintient un subtil équilibre entre le respect du droit de propriété et l’intérêt général.
Virginie Sampic, animateur du Patrimoine à Fécamp, revient dans ce numéro sur cette loi novatrice.
Cette loi vient nous rappeler aussi qu’on détruit toujours trop vite !
Ainsi, alors que les remparts de l’époque ducale sont aujourd’hui préservés grâce à l’achat de la collectivité, on ne peut que regretter la disparition irréparable de l’église Saint-Ouen de Fécamp qui datait de la même époque, malheureusement détruite dans la précipitation en 2001.
Cette année 2013 est aussi le 130e anniversaire de la construction du « Pavillon de secours », élégant édifice de Camille Albert sur la presqu’île du Grand Quai, démoli vers 1970. De par sa qualité et son emplacement, n’aurait-il pas constitué le vestiaire idéal pour nos sauveteurs, aujourd’hui contraints de s’abriter dans un container ?
Les Annales du Patrimoine de Fécamp : 20 ans déjà !
Dans les années 1990, plusieurs jeunes historiens, professionnels et amateurs, soucieux de partager leurs recherches sur Fécamp, rencontraient Jean Lemaître, alors président de l’Association des Amis du Vieux-Fécamp, pour proposer leur participation active au bulletin que publie cette association.
En leur opposant une fin de non recevoir, ce dernier actait sans s’en douter la naissance des Annales du Patrimoine de Fécamp. C’est en effet ainsi que, après quelques tâtonnements et hésitations, le premier volume paraissait en 1994, selon la formule devenue traditionnelle d’une première partie consacrée à des études diverses sur l’Histoire et le Patrimoine, suivie d’un dossier thématique, consacré cette année là à « Fécamp, 1944 ».
Depuis lors, vingt numéros ont parus, ouvrant année après année de nouveaux dossiers sur l’histoire fascinante de notre cité abbatiale et portuaire.
Vingt numéros, c’est un total de 253 articles par 113 auteurs : autant de pièces d’un immense puzzle qui, petit à petit, esquisse une nouvelle histoire de notre ville.
Le comité éditorial