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INDEX AUTEURS
ASSOCIATION FÉCAMP TERRE-NEUVE
Histoire & Patrimoine

Jacques Levêque de Pontharouart Les Fécampois à la Guinée, au Brésil et au Pérou au XVIe siècle (1518-1575)

Yann Gobert-Sergent Le port de Fécamp en 1729 d'après l'inspecteur Sicard

Etienne Bernet L'importation de la glace de Norvège en Manche au XIXe siècle

Jean Pollet Le tout à flot

Jack Daussy Le chalutier Vikings troisième du nom, morutier devenu coquillard

Dossier : L'architecture à Fécamp

Katrin Brockaus L'architecture de la Trinité de Fécamp

Claire Chauvin La chapelle Sainte Anne de l'hôpital de Fécamp - une chapelle sur un pont

Florence Levert La morue normande, bonne à tout faire

Manolita Freret Petits édifices pour grandes ambitions - Camille Albert (1852-1942)

Jean-Pierre Durand-Chedru Le Tribunal de commerce de terre et de mer de Fécamp

Virginie Sampic Les escaliers de Fécamp - L'ai-je bien descendu ? Typologie des escaliers fécampois

Manuel Martin La fin du casino 1908-1943
SOMMAIRE :
Éditorial

Le 19 décembre 2003, Henry Vanneste, un des derniers terre-neuvas à avoir fréquenté les bancs de Terre-Neuve à bord d'un voilier et pratiqué la pêche en doris, nous quittait. La discrétion de ses dernières années cachait une vie marquée d'événements peu communs, comme son engagement dans les Forces Navales Françaises Libres durant la dernière Guerre Mondiale ; nous reviendrons sur cette vie exceptionnelle dans notre prochain numéro.

2004 a été l'année de « l'Entente cordiale », mais aussi celle de l'abandon du French Shore.
La publication du numéro 10 des Annales du Patrimoine de Fécamp, entièrement consacré au French Shore, et l'exposition L'archipel du docteur Thomas au Musée des Terre-Neuvas de Fécamp semblent bien avoir été les seules manifes­tations qui, du côté français, ont commémoré cette année le centenaire de l'abandon de nos droits de pêche sur le French Shore, droits que la France détenait depuis le traité d'Utrecht de 1713. Désintérêt quasi général en 1904, auquel répond un désintérêt aussi général en 2004, pour une aventure maritime oubliée des Français.

2004 est aussi l'année du retour attendu de Marité. Nous avons le sentiment d'y avoir largement contribué, tout d'abord par la publication, dès 1998, d'un premier article dans le numéro 5 des Annales du Patrimoine de Fécamp, et l'édition en 2000 de Sauvé de l'oubli, Marité voilier terre-neuvier, seul ouvrage historique de fond qui lui soit consacré.
Nous avions entrepris ce travail pour aider au retour du bateau en France, l'objectif a été atteint, le bateau est là et nous en tirons un peu de fierté, quand bien même l'émission de télévision dont il fut le prétexte s'est révélée bien décevante !

2004 a été aussi marqué par l'heureuse découverte de l'épave du Saint-Simon par le GRIEME. Gisant au large de Saint-Valéry-en-Caux, ce trois-mâts goélette fécampois a fait vingt et une campagnes à Terre-Neuve au départ de Fécamp, avant de naufrager entre Saint-Valéry et Veules, en octobre 1926, au retour d'un dur voyage au Portugal.
Notre association y a apporté son concours, notamment pour l'identification du navire ; la cloche a été remontée et offerte au Musée des Terre-Neuvas. En 2005, nous consacrerons une publication à cette histoire et à celle du navire.

Enfin, nous avons publié, en vingt exemplaires, l'étude de Claude Forrer et Etienne Bernet sur les navires construits à Fécamp et Saint-Valéry-en-Caux, armés par les armateurs de la Baie de Saint-Brieuc au XIXe siècle ; étude que nous avons déposée aux fonds documentaires de différentes archives publiques.

Aujourd'hui, nous revenons dans ce nouveau numéro des Annales sur la délicate question de l'architecture à Fécamp. Délicate car cette architecture est quelquefois bien malmenée, laissée à l'abandon comme l'est la pittoresque chapelle Sainte-Anne de l'hôpital, sinon inconsidérément détruite comme le fut l'église romane Saint-Ouen il y a trois ans.
Une ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural et Urbain) en cours d'étude permet d'espérer des jours meilleurs pour ce qui reste du patrimoine architectural original de notre ville.
Un sujet tellement vaste qu'on y reviendra au fil de plusieurs numéros.
BON DE COMMANDE