ACCUEIL

RETOUR


ASSOCIATION FÉCAMP TERRE-NEUVE
LES BARQUES

Les barques glissent silencieusement
Sur l’eau noire ou le ciel s’allume.
Leurs grandes voiles s’agitent au vent.
Comme d’étranges oiseaux de brume.

Vers quelles mélancoliques grèves ?
Vers quels rivages mystérieux ?
Voguent ces nefs sombrant sans trêve
Au mirage de ce soir brumeux.

Peut-être vers l’îlot endormi
Ou mon rêve est enseveli,
Vers ces fatidiques horizons.
Ou, semblables aux barques lointaines
Mourant à la brume incertaine
S’exilèrent mes illusions.


H. E. BUREL

(1883 - 1967)
> d'autres poésies d'Henry Burel